Eugène Carrière penseur et citoyen

Publié le par Paul-Henri Bourrelier

par Sylvie Le Gratiet, Société des Amis d'Eugène carrière

 En 1872, âgé de 23 ans, Eugène carrière annonce la couleur : la lithographie « Les Droits de l’Homme » dénonce sans détour l’écrasement de la Commune.

L’artiste est sensible aux idées de justice et de tolérance. Les portraits de Clemenceau, de Picquart, l’affiche du journal L’Aurore illustrent son engagement actif dans l’Affaire Dreyfus.

Dans ce sillage, Carrière développe des conceptions libertaires sur l’éducation, mises en pratique au sein des Universités Populaires et dans l’atelier libre qu’il dirige sous le nom d’Académie Carrière.

Proche de Séverine, il plaide la cause des femmes et s’élève contre la peine de mort.

En 1904, l’éclatement du conflit russo-japonais est l’occasion d’exprimer son pacifisme en présidant avec Anatole France le comité d’artistes « Aux victimes ».


Publié dans L'exposition

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Sans faire partie du groupe des peintres de la Revue Blanche, Eugène Carrière '1849-1906) en était apprécié et proche par l'engagement politique. Il a²illustré en 1900 La Clairière, pièce de Descaves et de Donnay, sur une caumunauté communiste, qui sera montée par Antoine. Thadée Natanson fera un portrait sympathique de l'artiste dans "Peints à leur tour".
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